Classification et spectre du trouble de la personnalité

Les troubles de la personnalité sont des affections mentales caractérisées par des schémas omniprésents et persistants de pensées, de perception, de réaction et de relations qui entraînent une souffrance importante pour la personne et/ou nuisent considérablement à sa capacité à fonctionner.

Stimuler le nerf vague avec des exercices simples et réduire le stress

En cas de stress, de conflit ou d’angoisse, notre système nerveux se met en état d’alerte. Dès que le risque réel ou supposé disparaît, le corps se remet au repos. Mais si la pression continue de se faire ressentir, il faut l’aider à s’apaiser, en stimulant le nerf vague par exemple.

Le réseau thérapeutique

Qu'est-ce que le réseau thérapeutique ?

Les réseaux thérapeutiques sont des systèmes collaboratifs et intégrés qui rassemblent divers professionnels de la santé (médecins, infirmiers, psychologues, etc.), des structures médicales et médico-sociales, ainsi que les patients et leurs familles.

Leur objectif principal est d’améliorer la coordination et la continuité des soins, en particulier pour les maladies chroniques, les pathologies rares et les situations complexes comme en santé mentale.

Ces réseaux visent à décloisonner les pratiques médicales pour offrir un parcours de soins fluide, personnalisé et continu. .

Ils permettent d’améliorer l’accès aux soins, de réduire les délais de prise en charge, d’optimiser le partage d’informations et de renforcer l’accompagnement des patients.

Le concept de réseau thérapeutique est un domaine de recherche actif. En santé mentale, par exemple, des études ont montré leur efficacité pour favoriser le rétablissement et la réinsertion sociale des patients en luttant contre la stigmatisation.

Les publications scientifiques sur le sujet sont disponibles dans des bases de données comme PubMed/Medline, Embase et la Cochrane Library, ainsi que dans des revues spécialisées comme le Journal of Medical Internet Research.

En résumé, les réseaux thérapeutiques représentent une approche essentielle pour une prise en charge holistique et coordonnée, contribuant significativement à l’amélioration de la qualité des soins et de la vie des patients.

www.wolfmattail.ch / psycho.wolfmattail.ch

La négligence du professionnel de santé

Négligence et erreur médicale

En psychiatrie, comme dans toute profession médicale, les fautes professionnelles peuvent avoir des conséquences graves pour les patients.

Les principales fautes professionnelles en psychiatrie sont souvent liées à la nature spécifique de la relation thérapeutique et aux particularités des troubles mentaux.

Voici les catégories les plus courantes de fautes professionnelles :

1. Manquements au devoir de diligence et de prudence

Il s’agit du non-respect des règles de l’art et des bonnes pratiques professionnelles. Cela peut inclure :

* Erreur de diagnostic ou de prise en charge : Un diagnostic erroné ou tardif, ou une prise en charge inadaptée aux besoins du patient (par exemple, un traitement médicamenteux inapproprié, l’absence de thérapie pertinente).
* Mauvaise gestion des risques : Ne pas évaluer ou prendre en compte les risques liés à l’état du patient, notamment le risque de suicide, d’automutilation ou de violence envers autrui. Cela peut inclure une surveillance insuffisante ou un manquement à l’hospitalisation lorsque cela est nécessaire.
* Négligence dans le suivi : Un suivi irrégulier, insuffisant ou l’absence de réévaluation de l’état du patient et de l’efficacité du traitement.
* Non-respect des protocoles d’isolement et de contention : L’isolement et la contention doivent être des mesures de dernier recours, appliquées selon des règles strictes (décision médicale, durée limitée, surveillance constante, respect de la dignité du patient). Tout manquement à ces règles peut être considéré comme une faute.

2. Violations du secret professionnel

Le secret professionnel est une pierre angulaire de la relation thérapeutique. Sa violation, qu’elle soit volontaire ou involontaire, constitue une faute grave. Cela inclut la divulgation d’informations confidentielles à des tiers sans le consentement éclairé du patient (sauf exceptions légales, comme la protection de personnes en danger imminent).

3. Manquement au devoir d’information et de consentement éclairé

Le patient doit être pleinement informé de son diagnostic, des options de traitement, des risques et bénéfices associés, et des alternatives possibles. Le consentement doit être libre et éclairé. Un psychiatre qui ne fournit pas ces informations de manière claire et compréhensible, ou qui procède à des traitements sans le consentement du patient (sauf urgence vitale ou cadre légal spécifique comme les soins sans consentement), commet une faute.

4. Abus de pouvoir ou de la relation thérapeutique

La relation patient-thérapeute est asymétrique, le patient étant souvent en position de vulnérabilité. Tout abus de cette position est une faute éthique et professionnelle majeure. Cela comprend notamment :

* Relations sexuelles ou sentimentales avec un patient : C’est une violation absolue de l’éthique professionnelle et une faute grave qui peut entraîner des poursuites pénales et la radiation.
* Exploitation financière ou autre : Abuser de la vulnérabilité du patient à des fins personnelles (par exemple, le pousser à des investissements, lui soutirer de l’argent ou des biens).
* Manque de respect de la dignité et de l’intégrité du patient.

5. Fautes liées aux certificats médicaux et expertises

Les psychiatres sont souvent amenés à rédiger des certificats ou à réaliser des expertises. Des fautes peuvent survenir si :

* Le certificat est rédigé de manière imprécise, contient des informations erronées ou des jugements de valeur.
* L’expertise est biaisée ou non conforme aux règles de l’art de l’expertise médico-légale.
* Le psychiatre prend parti ou dépasse son rôle d’expert.

6. Problèmes de compétences et limites de la pratique

Un psychiatre a le devoir de maintenir ses connaissances à jour et de ne pratiquer que dans son champ de compétence. Exercer en dehors de ses compétences, ne pas se former continuellement, ou ne pas orienter un patient vers un spécialiste plus adapté si nécessaire, peut être considéré comme une faute.

Conséquences des fautes professionnelles

Les conséquences pour le psychiatre peuvent être multiples :

* Sanctions ordinales : L’Ordre des Médecins peut prononcer des sanctions allant de l’avertissement à la radiation.
* Poursuites civiles : Le patient ou sa famille peut demander des dommages et intérêts pour le préjudice subi.
* Poursuites pénales : Dans les cas les plus graves (par exemple, viol, homicide involontaire par négligence grave), des poursuites pénales peuvent être engagées.

Il est important de noter que la responsabilité du professionnel est généralement engagée s’il est démontré qu’il y a eu une faute, un dommage et un lien de causalité entre la faute et le dommage.

www.wolfmattail.ch / psycho.wolfmattail.ch

Se défendre lorsqu'on est victime d'une négligence thérapeutique

Se défendre d'une négligence thérapeutique

Si vous estimez avoir été victime d’une erreur médicale en Suisse, plusieurs démarches sont possibles pour faire valoir vos droits et obtenir réparation.

1. Résolution à l’amiable et médiation

La première étape consiste souvent à tenter une résolution amiable. Vous pouvez contacter directement le professionnel de la santé ou la direction de l’établissement concerné pour discuter de la situation. Si cette approche ne donne rien, le recours à un médiateur (offert par de nombreux cantons et institutions) peut faciliter le dialogue et vous aider à trouver une solution sans passer par des voies plus formelles.

2. Saisir les autorités compétentes

Si la médiation échoue ou si vous préférez une démarche plus officielle, vous pouvez déposer un signalement ou une plainte auprès de plusieurs organismes :

* Office du médecin cantonal / Service de la santé publique : Chaque canton, comme Neuchâtel, dispose d’un service de surveillance des professionnels et des institutions de santé. Vous pouvez y adresser un signalement détaillé. Pour le canton de Neuchâtel, il s’agit du Service cantonal de la santé publique, Médecin cantonal, Rue de Tivoli 28. Votre signalement doit inclure vos coordonnées, le nom du patient, les détails du fournisseur de soins et une description claire des faits.

* Commissions de surveillance : Certains cantons ont des commissions spécifiques dédiées à la surveillance des professions de la santé et à la protection des droits des patients.

* Organisations professionnelles : Pour les problèmes d’ordre déontologique, vous pouvez contacter l’association professionnelle du thérapeute.

3. Recours juridiques et assistance

Si vous avez subi un préjudice et que vous souhaitez obtenir des dommages-intérêts, des recours juridiques sont envisageables :

* Avocat spécialisé : Il est fortement recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit médical. Il vous aidera à évaluer la situation, à comprendre vos droits et à vous accompagner dans les démarches, y compris l’obtention d’une expertise médicale pour prouver la faute et le lien de causalité avec le dommage.

* Organisations d’aide aux patients : Des associations comme l’Organisation Suisse des Patients (OSP) ou SOS Droits des Patients offrent un soutien et des conseils précieux.

Points importants

* Charge de la preuve : En général, il vous faudra prouver l’erreur médicale et le lien direct avec le préjudice subi.
* Délais : Des délais légaux s’appliquent pour le dépôt de plaintes ou de demandes de réparation.
* Erreur vs. complication : Une erreur médicale n’est pas une simple complication ; elle implique une violation des « règles de l’art » médical.

Pour des informations précises et adaptées à votre situation spécifique, n’hésitez pas à contacter directement les autorités ou les organisations mentionnées.

www.wolfmattail.ch / psycho.wolfmattail.ch

L’entourage toxique

Les familles toxiques se caractérisent par des dynamiques relationnelles profondément dysfonctionnelles, engendrant un environnement où le soutien est remplacé par la douleur et la destruction.

Ces dynamiques s’appuient sur une gamme étendue de moyens de pression, souvent insidieux mais toujours dévastateurs pour le bien-être de leurs membres.

Ces pressions se manifestent sous de multiples formes.

La pression émotionnelle et psychologique est omniprésente, se traduisant par le chantage affectif qui conditionne l’amour et l’approbation.

Les critiques et jugements constants minent l’estime de soi, tandis que la manipulation émotionnelle et la victimisation sont utilisées pour induire la culpabilité et obtenir des concessions.

Le contrôle excessif des choix personnels, des relations, et même le déni de la réalité (le « gaslighting ») contribuent à la confusion et à l’isolement de la victime.

À cela s’ajoute une pression sociale et l’isolement, où la victime est activement coupée de tout soutien extérieur, et où une « culture du silence » est instaurée, décourageant toute tentative d’aborder les problèmes ou de s’exprimer.

Des menaces directes, comme celle d’être expulsé, peuvent également être utilisées pour contraindre et intimider.

L’aspect financier représente un levier de pouvoir particulièrement puissant dans ces dynamiques.

L’argent est transformé en un outil de contrôle, plutôt qu’une ressource partagée. Cela peut se manifester par un contrôle abusif des finances, où un membre toxique restreint l’accès aux fonds ou exige une dépendance financière de la victime. Le chantage financier est courant, conditionnant tout soutien à l’obéissance.

L’exploitation financière va plus loin, incluant des actions frauduleuses comme la signature de documents légaux sans consentement éclairé, la création de dettes au nom d’autrui, ou l’exécution de travaux coûteux sur des biens immobiliers sans l’accord légal de tous les ayants droit. Ces manœuvres démontrent une intention calculée et potentiellement frauduleuse pour s’approprier des biens, exploitant la vulnérabilité des victimes.

Un élément particulièrement douloureux de ces situations est l’inaction des membres de la famille qui ne sont pas directement toxiques. Leur passivité n’est généralement pas le fruit d’une simple hypocrisie, mais plutôt le résultat de dynamiques complexes. La peur des représailles est une motivation majeure, car intervenir pourrait faire d’eux la prochaine cible.

Le déni des problèmes familiaux ou leur minimisation permet de maintenir une image idéalisée et d’éviter la confrontation. L’incapacité ou l’impuissance face à des dynamiques si enracinées, ainsi que des liens de loyauté familiale ou de co-dépendance, peuvent également les empêcher d’intervenir.

L’exposition prolongée à un environnement familial toxique a des conséquences dévastatrices sur la santé. Le stress chronique et l’anxiété sont omniprésents.

L’estime de soi est gravement érodée, et un sentiment d’impuissance et de désespoir peut survenir, menant dans les cas extrêmes à des pensées suicidaires.

Les troubles de l’humeur comme la dépression ou le trouble bipolaire sont fréquemment déclenchés ou exacerbés par un tel traumatisme prolongé.

De plus, la vulnérabilité d’une personne malade est souvent exploitée, menant à un dénigrement constant qui invalide la souffrance et ajoute une couche de détresse psychologique.

Reconnaître ces schémas est essentiel. Il permet de comprendre les expériences vécues et d’initier un chemin vers la protection et la guérison.

Classification et spectre du trouble de la personnalité

Les troubles de la personnalité sont des affections mentales caractérisées par des schémas omniprésents et persistants de pensées, de perception, de réaction et de relations qui entraînent une souffrance importante pour la personne et/ou nuisent considérablement à sa capacité à fonctionner.

Stimuler le nerf vague avec des exercices simples et réduire le stress

En cas de stress, de conflit ou d’angoisse, notre système nerveux se met en état d’alerte. Dès que le risque réel ou supposé disparaît, le corps se remet au repos. Mais si la pression continue de se faire ressentir, il faut l’aider à s’apaiser, en stimulant le nerf vague par exemple.

Le réseau thérapeutique

Qu'est-ce que le réseau thérapeutique ?

Les réseaux thérapeutiques sont des systèmes collaboratifs et intégrés qui rassemblent divers professionnels de la santé (médecins, infirmiers, psychologues, etc.), des structures médicales et médico-sociales, ainsi que les patients et leurs familles.

Leur objectif principal est d’améliorer la coordination et la continuité des soins, en particulier pour les maladies chroniques, les pathologies rares et les situations complexes comme en santé mentale.

Ces réseaux visent à décloisonner les pratiques médicales pour offrir un parcours de soins fluide, personnalisé et continu. .

Ils permettent d’améliorer l’accès aux soins, de réduire les délais de prise en charge, d’optimiser le partage d’informations et de renforcer l’accompagnement des patients.

Le concept de réseau thérapeutique est un domaine de recherche actif. En santé mentale, par exemple, des études ont montré leur efficacité pour favoriser le rétablissement et la réinsertion sociale des patients en luttant contre la stigmatisation.

Les publications scientifiques sur le sujet sont disponibles dans des bases de données comme PubMed/Medline, Embase et la Cochrane Library, ainsi que dans des revues spécialisées comme le Journal of Medical Internet Research.

En résumé, les réseaux thérapeutiques représentent une approche essentielle pour une prise en charge holistique et coordonnée, contribuant significativement à l’amélioration de la qualité des soins et de la vie des patients.

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La négligence du professionnel de santé

Négligence et erreur médicale

En psychiatrie, comme dans toute profession médicale, les fautes professionnelles peuvent avoir des conséquences graves pour les patients.

Les principales fautes professionnelles en psychiatrie sont souvent liées à la nature spécifique de la relation thérapeutique et aux particularités des troubles mentaux.

Voici les catégories les plus courantes de fautes professionnelles :

1. Manquements au devoir de diligence et de prudence

Il s’agit du non-respect des règles de l’art et des bonnes pratiques professionnelles. Cela peut inclure :

* Erreur de diagnostic ou de prise en charge : Un diagnostic erroné ou tardif, ou une prise en charge inadaptée aux besoins du patient (par exemple, un traitement médicamenteux inapproprié, l’absence de thérapie pertinente).
* Mauvaise gestion des risques : Ne pas évaluer ou prendre en compte les risques liés à l’état du patient, notamment le risque de suicide, d’automutilation ou de violence envers autrui. Cela peut inclure une surveillance insuffisante ou un manquement à l’hospitalisation lorsque cela est nécessaire.
* Négligence dans le suivi : Un suivi irrégulier, insuffisant ou l’absence de réévaluation de l’état du patient et de l’efficacité du traitement.
* Non-respect des protocoles d’isolement et de contention : L’isolement et la contention doivent être des mesures de dernier recours, appliquées selon des règles strictes (décision médicale, durée limitée, surveillance constante, respect de la dignité du patient). Tout manquement à ces règles peut être considéré comme une faute.

2. Violations du secret professionnel

Le secret professionnel est une pierre angulaire de la relation thérapeutique. Sa violation, qu’elle soit volontaire ou involontaire, constitue une faute grave. Cela inclut la divulgation d’informations confidentielles à des tiers sans le consentement éclairé du patient (sauf exceptions légales, comme la protection de personnes en danger imminent).

3. Manquement au devoir d’information et de consentement éclairé

Le patient doit être pleinement informé de son diagnostic, des options de traitement, des risques et bénéfices associés, et des alternatives possibles. Le consentement doit être libre et éclairé. Un psychiatre qui ne fournit pas ces informations de manière claire et compréhensible, ou qui procède à des traitements sans le consentement du patient (sauf urgence vitale ou cadre légal spécifique comme les soins sans consentement), commet une faute.

4. Abus de pouvoir ou de la relation thérapeutique

La relation patient-thérapeute est asymétrique, le patient étant souvent en position de vulnérabilité. Tout abus de cette position est une faute éthique et professionnelle majeure. Cela comprend notamment :

* Relations sexuelles ou sentimentales avec un patient : C’est une violation absolue de l’éthique professionnelle et une faute grave qui peut entraîner des poursuites pénales et la radiation.
* Exploitation financière ou autre : Abuser de la vulnérabilité du patient à des fins personnelles (par exemple, le pousser à des investissements, lui soutirer de l’argent ou des biens).
* Manque de respect de la dignité et de l’intégrité du patient.

5. Fautes liées aux certificats médicaux et expertises

Les psychiatres sont souvent amenés à rédiger des certificats ou à réaliser des expertises. Des fautes peuvent survenir si :

* Le certificat est rédigé de manière imprécise, contient des informations erronées ou des jugements de valeur.
* L’expertise est biaisée ou non conforme aux règles de l’art de l’expertise médico-légale.
* Le psychiatre prend parti ou dépasse son rôle d’expert.

6. Problèmes de compétences et limites de la pratique

Un psychiatre a le devoir de maintenir ses connaissances à jour et de ne pratiquer que dans son champ de compétence. Exercer en dehors de ses compétences, ne pas se former continuellement, ou ne pas orienter un patient vers un spécialiste plus adapté si nécessaire, peut être considéré comme une faute.

Conséquences des fautes professionnelles

Les conséquences pour le psychiatre peuvent être multiples :

* Sanctions ordinales : L’Ordre des Médecins peut prononcer des sanctions allant de l’avertissement à la radiation.
* Poursuites civiles : Le patient ou sa famille peut demander des dommages et intérêts pour le préjudice subi.
* Poursuites pénales : Dans les cas les plus graves (par exemple, viol, homicide involontaire par négligence grave), des poursuites pénales peuvent être engagées.

Il est important de noter que la responsabilité du professionnel est généralement engagée s’il est démontré qu’il y a eu une faute, un dommage et un lien de causalité entre la faute et le dommage.

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Se défendre lorsqu'on est victime d'une négligence thérapeutique

Se défendre d'une négligence thérapeutique

Si vous estimez avoir été victime d’une erreur médicale en Suisse, plusieurs démarches sont possibles pour faire valoir vos droits et obtenir réparation.

1. Résolution à l’amiable et médiation

La première étape consiste souvent à tenter une résolution amiable. Vous pouvez contacter directement le professionnel de la santé ou la direction de l’établissement concerné pour discuter de la situation. Si cette approche ne donne rien, le recours à un médiateur (offert par de nombreux cantons et institutions) peut faciliter le dialogue et vous aider à trouver une solution sans passer par des voies plus formelles.

2. Saisir les autorités compétentes

Si la médiation échoue ou si vous préférez une démarche plus officielle, vous pouvez déposer un signalement ou une plainte auprès de plusieurs organismes :

* Office du médecin cantonal / Service de la santé publique : Chaque canton, comme Neuchâtel, dispose d’un service de surveillance des professionnels et des institutions de santé. Vous pouvez y adresser un signalement détaillé. Pour le canton de Neuchâtel, il s’agit du Service cantonal de la santé publique, Médecin cantonal, Rue de Tivoli 28. Votre signalement doit inclure vos coordonnées, le nom du patient, les détails du fournisseur de soins et une description claire des faits.

* Commissions de surveillance : Certains cantons ont des commissions spécifiques dédiées à la surveillance des professions de la santé et à la protection des droits des patients.

* Organisations professionnelles : Pour les problèmes d’ordre déontologique, vous pouvez contacter l’association professionnelle du thérapeute.

3. Recours juridiques et assistance

Si vous avez subi un préjudice et que vous souhaitez obtenir des dommages-intérêts, des recours juridiques sont envisageables :

* Avocat spécialisé : Il est fortement recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit médical. Il vous aidera à évaluer la situation, à comprendre vos droits et à vous accompagner dans les démarches, y compris l’obtention d’une expertise médicale pour prouver la faute et le lien de causalité avec le dommage.

* Organisations d’aide aux patients : Des associations comme l’Organisation Suisse des Patients (OSP) ou SOS Droits des Patients offrent un soutien et des conseils précieux.

Points importants

* Charge de la preuve : En général, il vous faudra prouver l’erreur médicale et le lien direct avec le préjudice subi.
* Délais : Des délais légaux s’appliquent pour le dépôt de plaintes ou de demandes de réparation.
* Erreur vs. complication : Une erreur médicale n’est pas une simple complication ; elle implique une violation des « règles de l’art » médical.

Pour des informations précises et adaptées à votre situation spécifique, n’hésitez pas à contacter directement les autorités ou les organisations mentionnées.

www.wolfmattail.ch / psycho.wolfmattail.ch

L’entourage toxique

Les familles toxiques se caractérisent par des dynamiques relationnelles profondément dysfonctionnelles, engendrant un environnement où le soutien est remplacé par la douleur et la destruction.

Ces dynamiques s’appuient sur une gamme étendue de moyens de pression, souvent insidieux mais toujours dévastateurs pour le bien-être de leurs membres.

Ces pressions se manifestent sous de multiples formes.

La pression émotionnelle et psychologique est omniprésente, se traduisant par le chantage affectif qui conditionne l’amour et l’approbation.

Les critiques et jugements constants minent l’estime de soi, tandis que la manipulation émotionnelle et la victimisation sont utilisées pour induire la culpabilité et obtenir des concessions.

Le contrôle excessif des choix personnels, des relations, et même le déni de la réalité (le « gaslighting ») contribuent à la confusion et à l’isolement de la victime.

À cela s’ajoute une pression sociale et l’isolement, où la victime est activement coupée de tout soutien extérieur, et où une « culture du silence » est instaurée, décourageant toute tentative d’aborder les problèmes ou de s’exprimer.

Des menaces directes, comme celle d’être expulsé, peuvent également être utilisées pour contraindre et intimider.

L’aspect financier représente un levier de pouvoir particulièrement puissant dans ces dynamiques.

L’argent est transformé en un outil de contrôle, plutôt qu’une ressource partagée. Cela peut se manifester par un contrôle abusif des finances, où un membre toxique restreint l’accès aux fonds ou exige une dépendance financière de la victime. Le chantage financier est courant, conditionnant tout soutien à l’obéissance.

L’exploitation financière va plus loin, incluant des actions frauduleuses comme la signature de documents légaux sans consentement éclairé, la création de dettes au nom d’autrui, ou l’exécution de travaux coûteux sur des biens immobiliers sans l’accord légal de tous les ayants droit. Ces manœuvres démontrent une intention calculée et potentiellement frauduleuse pour s’approprier des biens, exploitant la vulnérabilité des victimes.

Un élément particulièrement douloureux de ces situations est l’inaction des membres de la famille qui ne sont pas directement toxiques. Leur passivité n’est généralement pas le fruit d’une simple hypocrisie, mais plutôt le résultat de dynamiques complexes. La peur des représailles est une motivation majeure, car intervenir pourrait faire d’eux la prochaine cible.

Le déni des problèmes familiaux ou leur minimisation permet de maintenir une image idéalisée et d’éviter la confrontation. L’incapacité ou l’impuissance face à des dynamiques si enracinées, ainsi que des liens de loyauté familiale ou de co-dépendance, peuvent également les empêcher d’intervenir.

L’exposition prolongée à un environnement familial toxique a des conséquences dévastatrices sur la santé. Le stress chronique et l’anxiété sont omniprésents.

L’estime de soi est gravement érodée, et un sentiment d’impuissance et de désespoir peut survenir, menant dans les cas extrêmes à des pensées suicidaires.

Les troubles de l’humeur comme la dépression ou le trouble bipolaire sont fréquemment déclenchés ou exacerbés par un tel traumatisme prolongé.

De plus, la vulnérabilité d’une personne malade est souvent exploitée, menant à un dénigrement constant qui invalide la souffrance et ajoute une couche de détresse psychologique.

Reconnaître ces schémas est essentiel. Il permet de comprendre les expériences vécues et d’initier un chemin vers la protection et la guérison.