Il est courant qu’un diagnostique se compose de comorbidités, ainsi, de la psychoéducation à la gestion des symptômes, la connaissance de la maladie est le principal outil d’un patient afin que celui-ci puisse atteindre un niveau d’auto-gestion optimal de ses symptomes.

La santé mentale influence la santé physique ;

Il est de première nécessité de comprendre les troubles, afin de les prévenir, et les apaiser.

Ces troubles, chacun d’entre nous est susceptible d’y être confronté, de manière plus ou moins personnelle, plus ou moins directe, tout au long de la vie !

Alors il est important de prévenir le risque, et de ne pas aggraver les symptômes futurs, et donc d’en connaître les multiples façettes !

Sacha , La Chaux-de-Fonds - Suisse

Bénéficiaire à l'Assurance-invalidité

Enfant, mes parents reconnaissaient avoir des difficultés à me canaliser ; ils admaitaient une certaine impuissance concernant mon éducation ! Lors de mes crises variées, certaines de leurs paroles suggéraient :  » que j’étais fou…que je devrais aller me faire soigner… ». Je suppose aujourd’hui que, malgré mes divers troubles du comportement, mes parents on pu ressentir une certaine incapacité, une part de honte, mais aussi d’incompréhension afin d’évaluer la nécessité de consulter un spécialiste.

Arthur

40 ans, sans emploi

L'avis de Wm-WolfMattail

En considérant les troubles communs à toutes les anormalités liées aux déséquilibres du psychisme chez les individus, les symptômes se chevauchent mais différencient – ou non – selon les pathologies. A notre époque, il est normal de considérer qu’un diagnostique se fasse sur une dizaine d’année, voir plus ; Les médecins ne prononcent pas de diagnostique car ils en sont incapables, eux-mêmes le confirment, ils restent témoin, accompagnant, et affirmant parfois être impuissant, ils restent malgré tout des professionnels, et ceux-ci ont le devoir d’informer leur patient de tous les détails concernant la prise en charge psychothérapeutique et pharmacologique.

L'objectif de WM-WolfMattail

WM tient pour objectif de partager des expériences de vie, « imagées » par des exemples simples afin d’expliquer les difficultées quotidiennes, vécues pendant plusieurs années, voir décénnies, et auxquelles les personnes sont confrontées, ou peuvent l’être à vie.

WM va s’attarder sur les comorbidités et troubles liés aux pathologies associées au trouble bipolaire (TB), celui du déficit de l’attention (TDA/H) et le trouble de la personnalité Borderline (TPB).

Voici une petite liste non exhaustive des différentes compétences et outils à déployer, par le patient, et à acquérir tout au du processus de guérison.

La première capacité d’une personne est de pouvoir reconnaître lorsqu’elle a besoin d’aide ; lors de souffrance psychique, l’individu conscient – de son mal-être – sera tout de même incapable d’en parler, par déni, par peur, incertitude, honte… Les raisons sont nombreuses et leur accumulation est néfaste.

Reconnaitre la maladie facilite la prise en charge. Les soins sont plus efficaces si le patient est preneur, si il est volontaire.

Accepter la pathologie induit d’avoir un entourage bienveillant à qui révéler ses incapacités, son handicap ; l’entourage familial n’est pas forcément le pilier idéal même si il est considéré primordial dans le processus et le suivi du traitement psychothérapeutique du patient. Le patient doit pouvoir choisir qui il souhaite intégrer à son parcours de soins.

Il est parfois indispensable de demander conseil à un tiers professionnel, et pour plusieurs raisons :

  • Recevoir des conseils de sources fiables ;
  • Décharger ses proches et éviter les remarques désobligeantes ou stigmatisantes ;
  • Créer un réseau (entourage) non-toxique ;
  • Bénéficier d’une écoute attentive et si besoin d’un traitement chimique ;

Les raisons peuvent être nombreuses et variées.

Connaître sa maladie, les symptômes, les évènements déclencheurs et les risques de rechutes, les comportements d’évitement néfastes ou positifs, identifier ses émotions, identifier les shémas, mettre en place des stratégies…

C’est savoir s’affirmer pour respecter nos choix et persévérer dans notre cheminement de guerrison et dans la prise en charge de notre pathologie. Dire non, c’est savoir se protéger de toute situation qui pourrait entrainer un manquement dans nos décisions et dans notre volonté de suivre une certaine ligne de conduite.

La plupart des outils en possession de la personne sont à assimiler tant à une trousse de secours, qu’à un bagage de confort ; cette valise de capacités va permettre un repos plus optimal, une meilleure gestion des ressources et une économie d’énergie à déployer. Ces outils permettrons une meilleure gestion du quotidient et une TCC plus approfondie. 

Les outils du patient sont de précieux éléments, si le patient et son entourage ont besoin de temps et de pratique pour les affiner, ces outils deviennent de précieux éléments de gestion de la maladie.

Petit j’ai été témoin de la pathologie de certains membres de ma famille ! Pour ma part, je pense que la génétique et l’éducation reçue des précédentes générations, ont transmis ou favorisé la prédisposition à certains troubles psychiques !

Pascal, 58 ans

Avocat

Enfants et adolescents de parents souffrant de troubles psychiques

Les enfants et adolescents de parents souffrant de troubles psychiques sont exposés à plus de pression et sont eux-mêmes plus à risque de développer des maladies psychiques.

Il est nécessaire de noter que la pathologie se manifeste, en premier lieu, par l’apparition de divers symptômes !

 

Ces derniers sont plus ou moins perceptibles, tant par le sujet que par son entourage !

Les symptômes peuvent apparaître depuis l’enfance et, cependant, ils peuvent être difficile à détecter chez l’enfant. Par ailleurs, les symptômes peuvent s’amplifier à l’adolescence, mais les symptômes peuvent ne pas être reconnus et simplement attribués, par les proches, à la période difficile de la crise d’adolescence.

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10 à 20% des enfants et des adolescents souffrent d'un trouble psychique

En effet, les problèmes de santé peuvent avoir des conséquences sur tous les domaines du quotidien : ils affectent le parcours scolaire, les relations familiales, les contacts avec les pairs et la recherche de son propre chemin de vie.

 

Parallèlement, l’enfance et l’adolescence sont des phases privilégiées pour les mesures de prévention ou de promotion de la santé, car les habitudes développées à ces stades de vie s’ancrent généralement à long terme.

 

 

Depuis ma tendre enfance, j’ai le souvenir de me sentir différente, incomprise et j’avais toujours l’impression de me sentir rejetée, mal aimée.

J’ai toujours eu cette difficulté à m’insérer, tant à l’école que dans le milieu familial.

Je ne trouvais pas ma place et, mon corps, mon esprit, jonglaient avec les sensations constantes, de dégoût, de haine, de colère, qui m’envahissaient quotidiennement.

Sans en avoir conscience, je sais aujourd’hui que cette période de mon existence fût le début de la croissance de ma différence !

Christelle

nom d'emprunt et témoignage anonyme, Patiente

Santé des enfants et des jeunes en Suisse

L’état de santé des enfants et des adolescents influence leur développement et leur santé à l’âge adulte.

Le bien-être physique, psychique, intellectuel et social des personnes jusqu’à l’âge de 26 ans constitue l’une des priorités de la politique sanitaire de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).